Contrôle technique véhicules légers
NOUVELLE DIRECTIVE EUROPEENNE (à compter du 20 mai 2018)


La Nouvelle Nomenclature en chiffres
132 
points de contrôle contre 123 auparavant
606 défaillances constatables contre 407 auparavant
3 n
iveaux de défaillances contre 2 auparavant
+10 min sur la durée du contrôle en moyenne

Les principales évolutions
• Le contrôle technique est renforcé : le nombre de défaillances constatables est en
forte hausse et nécessite une analyse plus poussée des anomalies constatées par les contrôleurs techniques.
• Lors de la contre-visite, les groupes de points à contrôler seront plus complets et
les passages aux bancs plus systématiques, entraînant un allongement de la durée
du contrôle.
• Lors du contrôle technique complémentaire (Pollution), de nouveaux points devront être contrôlés nécessitant un passage du véhicule sur fosse ou pont.
• Les mesures devront s’adapter aux évolutions techniques des véhicules,
nécessitant l’investissement dans des matériels de mesure de nouvelle génération
(notamment pour le rabattement des feux et le contrôle de l’opacité des fumées sur
les véhicules diesel).
Un nouveau résultat de contrôle pour les défaillances critiques constatées sera introduit.

Les 3 niveaux de défaillances

 Attention, vous êtes autorisés à rouler et à ramener votre véhicule au garage uniquement le jour du contrôle.


Exemples de défaillances majeures
Lave glace inopérant
Coussin gonflable : témoin allumé ou message de dysfonctionnement
SRS (Système de Retenue Supplémentaire) témoin allumé ou message de dysfonctionnement
Indicateur de vitesse ou compteur kilométrique inopérant
Feux de brouillard : Source lumineuse défectueuse ou manquante
Le système de contrôle de la pression des pneumatiques est manifestement inopérant.

Exemples de défaillances critiques
Des éléments d’échappement ou du pare-chocs menacent de tomber
Les portes ne ferment pas
Les feux stops ne fonctionnent pas
L’antivol se bloque inopinémentt
Le vitrage est endommagé et gêne la visibilité
Au moins deux rétroviseurs manquent
Le siège conducteur est mal fixé
Le liquide de frein fuit ou est absent
Les pneux sont nettement usés ou endommagés
Le chassis est à la limite de la rupture
La carrosserie est détériorée et peut provoquer des blessures
Les liquides (huile, refroidissement…) fuient abondamment
Les plaquettes ou les disques sont trop usés

Focus sur quelques spécificités et évolutions liées à la nouvelle Directive
Le contrôle technique complémentaire (Pollution)
Ce contrôle est complété par une inspection de la ligne d’échappement et des systèmes de dépollution, ainsi qu’une vérification de l’état et de l’étanchéité du réservoir et circuit de carburant.
La vérification de ces points nécessite donc le contrôle du véhicule sur fosse ou pont.

Les véhicules de collection (vs véhicules classiques)
Pour les véhicules dont le certificat d’immatriculation porte la mention «véhicule de
collection», le contrôle technique conserve une validité de 5 ans. Certains points de contrôle sont adaptés aux spécificités de ces véhicules, notamment concernant le freinage et la liaison au sol. Les véhicules de collection mis en circulation avant le 1er janvier 1960 sont exemptés de contrôle technique réglementaire. La réalisation d’un contrôle volontaire reste possible.

Le contrôle de la pollution
Le contrôle de l’opacité sur les véhicules diesel évolue pour s’adapter aux dernières
technologies équipant ces véhicules. Ce contrôle renforcé, nécessitant l’investissement dans de nouveaux matériels, permettra notamment de détecter une défaillance du système de dépollution et plus particulièrement du filtre à particule.

La contre-visite
Les points vérifiés lors des contre-visites seront plus nombreux et feront plus souvent appel à l’utilisation d’un banc de mesure. De plus, pour les défauts relatifs au freinage ou à la direction, l’ensemble de la « fonction », soit l’ensemble du système de freinage ou de direction, sera contrôlé.

Exemple : Lors d’une contre-visite pour une rotule de demi-train avant :
Avant le 20 mai 2018, seuls les demi-trains avant sont contrôlés.
Après le 20 mai 2018, le contrôleur sera tenu de vérifier l’ensemble des trains roulants, amortisseurs et ressorts avant et arrière et de procéder à un contrôle sur le banc de suspension.
Attention !! Avant le 20 mai vous pouvez valider votre contre-visite dans les deux mois (jour à jour) mais après le 20 mai vous devrez impérativement valider votre contre-visite avant la fin des deux mois (deux mois moins un jour).

Vous devez réaliser votre contrôle entre le 19 mars et le 19 mai 2018 ? N’attendez-pas le dernier moment car si vous aviez une contre visite à effectuer, elle devrait l’être impérativement avant le 19 mai, sous peine de devoir repasser un contrôle complet appliquant la nouvelle réglementation !!

La corrosion

 Avant le 20 mai 2018, seuls les défauts de corrosion affectant les points d’ancrage de suspension font l’objet d’une contre-visite.
 Après le 20 mai 2018, une corrosion importante affectant la structure ou la carrosserie fera l’objet d’une contre-visite.

Par exemple, pour un longeron ou une traverse : Si la corrosion affecte la rigidité de l’ensemble : défaillance majeure (soumis à contre-visite) mentionnée. Si la corrosion n’affecte pas la rigidité ou la fixation de l’élément : défaillance mineure(non soumis à contre-visite) mentionnée.

LE SAVIEZ-VOUS ? Vous pouvez effectuer un contrôle volontaire total ou partiel, à tout moment de la vie de votre véhicule.